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Les éoliennes de Maux et Tamnay bloqueront-elles l’obtention du label RICE pour le Parc du Morvan ?

La candidature du parc régional du Morvan au prestigieux label RICE (Réserve Internationale de Ciel Étoilé) qui est sur le point d’être retenue (lien ci-dessous : En Morvan, les étoiles font le spectacle), sera-t-elle remise en cause par les projets éoliens de Maux et de Tamnay-en-Bazois si jamais ils arrivaient à leurs termes ?

À ce jour, 21 sites dans le monde bénéficient de ce label très recherché, dont cinq en France.

https://www.parcdumorvan.org/le-parc-en-actions/transition-energetique/le-ciel-etoile/

Les communes du Parc particulièrement concernées, c’est-à-dire toutes celles de la zone « cœur ciel étoilé » et la très grande majorité de celles de la zone « tampon ciel étoilé »  (cf. PJ : carte des zones cœur et tampon) se sont engagées dans une démarche de protection pour diminuer encore la pollution lumineuse et les nuisances liées à l’éclairage artificiel (extinction en cœur de nuit et rénovation de l’éclairage public avec l’aide du SIEEEN – Syndicat Intercommunal d’Énergies, d’Équipement et d’Environnement de la Nièvre).

Par une délibération du 16 février 2024 votée à l’unanimité, le conseil municipal de Saint-Péreuse a décidé de rejoindre les communes de la zone tampon ayant déjà souscrit à la démarche de protection du
Ciel Étoilé.

Ainsi les 3 communes du parc régional du Morvan, Sermages et Saint-Péreuse, directement limitrophes avec Maux et Moulins-Engilbert dans une moindre mesure, toutes les 3 dans la zone tampon, ont décidé de
faire en sorte de diminuer leurs pollutions lumineuses, ce qui est une garantie pour une utilisation optimale des télescopes de très grande qualité qui vont être installés à Château-Chinon.

Ce serait vraiment dommage que pour des raisons bassement mercantiles, des promoteurs éoliens, uniquement soucieux de leurs propres intérêts financiers, viennent polluer notre ciel avec les lumières clignotantes de leurs monstrueuses machines, consommatrices par ailleurs d’énormes
subventions et profitant en plus de dispositions honteusement à leur avantage du fait d’une production non stockable quand elle existe, pour des résultats plus que médiocres en fourniture électrique à un
coût prohibitif, sans même parler des dégâts environnementaux (transport des pales et des mâts générateurs de CO2, pâles en matériau composite non recyclable se désagrégeant dans le temps en très fines
particules absolument impropres à la consommation animale et se répandant dans les prairies, artificialisation démesurée des sols par plus de 1500 t/éolienne de béton armé…)