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Le véritomètre pour Solvéo : Ce sont peut-être vos questions, mais ce sont leurs réponses

Courant Juin, les réponses faites par Solveo aux questions que leur avaient posées des habitants de Maux à titre individuel, ne les satisfaisant absolument pas, ces derniers nous les ont fait suivre pour information.

Nous en avons fait une analyse très précise pour détailler en quoi elles ne répondaient pas aux interrogations formulées.

Ce qu’il est anormal de constater , c’est  la constance absolue de Solveo à éviter de donner la vraie réponse, alors que nous ne pouvons imaginer une seconde qu’ils ne la connaissent pas.

Nous avons adressé l’ensemble de nos remarques à M Emmanuel Vaille (e.vaille@solveo-energies.com) et M Maxence Grassart (m.grassart@solveo-energies.com) qui étaient présents à la réunion publique à Maux, en y rajoutant leur président, M Jean-Marc Mateos Y Jara (jm.mateos@solveo-energies.com) qui est par ailleurs président de plus de 40 sociétés, pour que ce dernier soit parfaitement informé des actions de ses 2 collaborateurs, pour le cas où il ne le serait pas encore.

Nous osons espérer avoir enfin des réponses claires, franches et complètes, ce qui est bien la moindre des choses, notre territoire étant la propriété de tous, mais plus particulièrement de ceux qui y habitent ou qui y travaillent.

Il y aura-il une suite à la hauteur de nos attentes ? Nous vous tiendrons informés.

Dans ses deux documents de concertation, Solvéo s’engageait à répondre à « toutes les questions qui lui seront posées par le public » :

Après la permanence publique et le compte rendu orienté fait par Solvéo, plusieurs habitants de Maux pour obtenir des éclaircissements comme vous le proposiez dans vos 2 dossiers de concertation, vous ont adressé des questions, en utilisant l’adresse mail que vous aviez mentionnée.

Certains d’entre eux nous les ont transmis avec les réponses reçues de Solvéo.

Nous remercions vivement les habitants de Maux pour ce partage fait à leur initiative.

Nous avons été très surpris par ces réponses qui ne correspondent pas du tout à l’engagement de transparence pris par Solvéo à 2 reprises, engagement que nous rappelons en début de ce courrier, ce qui nous amène à faire une analyse détaillée de celles-ci.

Vous trouverez donc ci-dessous :

  • Les questions posées par des habitants de Maux
  • Les réponses de Solvéo
  • Nos commentaires à chacune de leurs réponses

Afin d’être le plus transparent possible, vous trouverez en pièce jointe un document PDF avec l’ensemble des échanges de mails entre les habitants de Maux et Solvéo. Les données personnelles des habitants de Maux ont été biffées afin de respecter leur anonymat.

Question 1 :

Ma femme et moi, habitants de Maux, avons participé à la concertation des 6/7 et 14 mars 2023 derniers.
Par conséquent, nous avons lu attentivement les onze pages de votre « premier bilan de concertation. »
Cette lecture nous amène à vous poser les questions suivantes :
P.7: « Les données disponibles attestent du potentiel sur la commune en matière de vent et les études, si elles devaient être menées, pourraient confirmer le productible attendu. »
Au cours de la concertation, beaucoup de questions vous ont été posées sur le vent à Maux.
Or, aucune « donnée disponible avant étude » n’a été évoquée par vos représentants !

Puisque vous affirmez que ces données sont disponibles, nous vous demandons de nous les communiquer.

Réponse 1 :

Comme nous avons pu l’indiquer lors de la concertation, nous avons identifié un potentiel de vent sur la commune de Maux grâce à un premier travail cartographique réalisé par nos équipes en interne et via les modèles de prédiction météorologiques que Solvéo Énergies a acquis. Cela ne nous dispense pas, bien entendu, de la future pose d’un mât de mesure sur la zone concernée qui permettra d’affiner ces données techniques et de confirmer effectivement le potentiel de vent.

Notre commentaire 1 :

Cette réponse est lunaire ! Solvéo nous dit qu’elle a des données disponibles sur le vent à Maux ; on leur demande de nous les fournir ; Solvéo répond qu’ils ont des données disponibles sur le vent à Maux !

Puisque Solvéo esquive la question en refusant de répondre, on est en droit d’en déduire que ces prétendues données n’existent pas. D’ailleurs nous avons écrit un article (données à l’appui) démontrant l’absence notoire de vent à Saint-Péreuse et donc à Maux, les 2 villages étant limitrophes et à la même altitude.

Question 2 :

À la page 11 du dossier de concertation de mars 2023, Solvéo chiffre les retombées économiques pour la commune de Maux, la communauté de communes et le département.

Pourriez-vous donner les formules de calcul permettant d’arriver à ces résultats, en précisant les textes de loi en vigueur concernés ?

Réponse 2 :

Concernant le calcul de la fiscalité avec l’hypothèse maximale présentée de 8 éoliennes (à noter que nous avons indiqué dans notre bilan, comme vous avez pu le lire, réduit le nombre d’éoliennes pour le projet envisagé en le portant à 6 maximum), cela a été élaboré sur la base des textes de loi en vigueur au moment de la rédaction du dossier de concertation (Les chiffres présentés par SOLVÉO Énergies ne sont donc pas des estimations propres à l’entreprise.), par exemple :

Pour la Taxe Foncière pour les Propriétés Bâties : Code Générales des Impôts, Livre Premier, Deuxième Partie, Titre Premier, Chapitre Premier, Sections II et VI.

Pour l’IFER : Code Générales des Impôts, Livre Premier, Deuxième Partie, Titre Premier, Chapitre Premier, Section VII et Titre V Chapitre 001

Notre commentaire 2:

Pour une fois, Solvéo répond, mais à seulement à une partie de la question posée : il leur avait été demandé très clairement de fournir les formules de calcul utilisées pour présenter leurs chiffres.

Évidemment nous sommes bien conscients que ces formules sont très complexes, il y a des additions, des multiplications et même des pourcentages à appliquer !!!

Solvéo a-t-elle pensé que cela aurait été trop difficile à comprendre pour nous, habitants d’une zone rurale peu peuplée et éloignée des grands centres urbains plus civilisés et éduqués, comme par exemple Toulouse pour n’en citer qu’un ?

Soyons honnêtes, Solvéo a, sur cette question, fait l’effort de répondre à une partie de la question en donnant les textes de loi sur lesquels ils se sont appuyés.

Mais mettre un lien vers legifrance.gouv.fr aurait quand même été plus sérieux, à défaut de donner la formule détaillée comme demandé très clairement.

Question 3 :

En vérifiant la santé financière de vos sociétés de projet, il s’avère qu’une grande partie d’entre elles affiche des résultats catastrophiques. Comment justifiez-vous ces résultats ?

Réponses 3 :

Concernant la santé financière de l’entreprise, je me permets de vous indiquer que SOLVÉO Énergies est une société en croissance qui se développe dans les énergies renouvelables et notamment dans l’éolien. L’entreprise dispose d’une stratégie et d’une visibilité sur plusieurs années dans la mesure où plusieurs projets en développement actuellement pourront être construits et mis en exploitation dans les prochaines années (entraînant un chiffre d’affaires important pour SOLVÉO, à l’image par exemple du Projet de Saint-Ambroix dans le Cher que nous construisons actuellement).

En outre, il faut rappeler que pour développer un parc éolien, il y a besoin d’une autorisation préfectorale. De même, pour couvrir l’ensemble des investissements nécessaires à la construction, il y a besoin d’un prêt bancaire.

Autrement dit, si l’opportunité d’un projet éolien à Maux était confirmée, celui-ci ne pourrait aboutir que dans des conditions financières stables, avec un modèle économique éprouvé et validé par deux entités indépendantes de SOLVÉO Énergies.

Par ailleurs, les éléments que vous relevez ne tiennent pas compte de la stratégie de l’entreprise et de son plan de croissance sur les prochaines années (augmentation des effectifs, augmentation des parcs de production d’électricité renouvelable en exploitation, diversification des activités vers la mobilité électrique, l’hydrogène ou encore la domotique et croissance à l’international dans des zones en fort développement…)

Notre commentaire 3 :

Aucune des explications demandées n’a été fournie dans leur réponse. Il est prodigieux de pouvoir écrire trois paragraphes de texte pour finalement ne rien dire.

À noter que, pour l’instant, Solvéo n’a qu’un seul projet en construction à mettre en avant, ce qu’elle ne se prive pas de faire (mais à ce jour, aucun en production exploitée par elle).

Les autres projets ont soit été vendus dès l’obtention de l’autorisation préfectorale (une dizaine d’après une information donnée par Maxence Grassart le 09/01/2023 en mairie de Maux), soit sont en cours de « négociation », donc bien loin encore des autorisations préfectorales. Pour ces derniers, contrairement à ce qui est dit dans la réponse, la construction et a fortiori l’exploitation sont donc très loin d’être vraiment assurées…

En réalité il est probablement très délicat pour Solvéo de s’expliquer sur ces résultats qui sont plus que surprenants. Nous voyons bien dans leur réponse qu’ils ne sont pas tranquilles.

Question 4 :

Vous indiquez dans votre document de concertation (page 10) que vous proposez aux communes de devenir actionnaire à hauteur de 25 % : Pourriez-vous détailler quelles sont les charges et les recettes portées d’une part par Solvéo Énergie et d’autre part par les sociétés de projet ?

Réponse 4 :

Grâce aux modalités de ce partenariat, le seul investissement nécessaire pour la commune pour rentrer dans la société de projets est d’investir au capital de départ (250 euros pour détenir 25 % d’une société au capital de 1 000 euros par exemple).

Par la suite, les investissements pour la phase de développement du projet sont portés par Solvéo.

C’est bien la société de projet qui a la charge de développer, financer la construction et exploiter le parc éolien. Grâce au partenariat, le seul « risque » pour la commune si le projet n’était pas autorisé, serait de « perdre » son investissement initial (250 euros sur un capital de 1 000 euros).

Notre commentaire 4 :

Solvéo confirme bien que c’est la société de projet qui supportera les charges du parc éolien. Cependant d’après leur réponse, il semble bien que ce n’est pas la société de projet qui touchera les recettes de la vente de l’électricité produite.

On peut donc supposer que c’est Solvéo Énergie directement qui encaissera les rentrées pour laisser aux sociétés de projet 100% des charges.

La commune pourra attendre longtemps ses dividendes, car sans recette, pas de dividendes.

Question 5 :

Beaucoup de vos sociétés de projet perdent chaque année plus de la moitié de leur capital social. Si la commune est actionnaire à 25 %, quelle garantie donnez-vous pour que les communes n’aient pas à mettre la main à la poche afin de renflouer les capitaux propres de votre société de projet ?

Réponse 5 :

Grâce au partenariat, le seul « risque » pour la commune si le projet n’était pas autorisé, serait de « perdre » son investissement initial (250 euros sur un capital de 1 000 euros)

Notre commentaire 5 :

La question était de savoir qui mettrait la main à la poche dans le cas où la société de projet serait déficitaire. Encore une fois, ils ne répondent pas à la question !

Question 6 :

Il a été indiqué par Solvéo Énergies que les zones de développement potentielles pour les projets éoliens doivent tenir compte d’une soixantaine de contraintes techniques et règlementaires […], et que le projet envisagé à Maux intègre ces contraintes et dispose d’un fort potentiel.

Pourriez-vous indiquer précisément la liste de ces contraintes techniques et règlementaires vous permettant de dire que Maux dispose d’un fort potentiel ?

Réponse 6 :

En effet, nous avons pris en considération plus de 60 critères relatifs aux aspects liés à l’aviation civile et militaire, l’environnement, les ICPE, les infrastructures, le patrimoine et le paysage, et la règlementation pour identifier une zone d’implantation potentielle à Maux. Vous trouverez en pages 6 et 7 du dossier de concertation (document en pièce jointe) plusieurs exemples de ces critères pris en compte.

Notre commentaire 6 :

Encore une fois, Solvéo ne répond pas aux questions posées. Il leur a été demandé une liste précise des critères. Solvéo botte en touche en renvoyant vers le dossier de concertation qui a amené cette question…

Solvéo pourrait tout à fait prendre à son compte la répartie d’un célèbre homme politique français des années 1980 à un non moins célèbre journaliste :

« Ce n’est peut-être pas votre question, mais c’est ma réponse »

Question 7 :

Pour faire suite à votre compte rendu concernant le projet éolien de Maux, pourriez-vous nous indiquer et expliquer les éléments faux et/ou approximatifs présentés par l’association d’opposants lors de la concertation ?

Réponse 7 :

Nous avons eu aussi l’occasion d’indiquer au Président de l’association que plusieurs citations ayant été attribuées à SOLVÉO à la suite du porte-à-porte sur le site internet de l’association sont pour certaines fausses et pour d’autres sorties de leur contexte

Notre commentaire 7 :

D’après Solvéo, nous avons écrit sur notre site des choses inexactes. Nous sommes tout à fait prêts à corriger nos erreurs ou nos inexactitudes si elles existent.

Mais il semblerait manifestement qu’ils soient incapables de les citer…

Question 8 :

Comment pensez-vous qu’un projet éolien puisse accélérer des investissements locaux dans la région de Maux (zone d’élevage) !

Nous pensons surtout à une baisse des prix de nos biens immobiliers !

Réponse 8 :

Concrètement, grâce aux taxes perçues par les collectivités, des actions peuvent être financées au bénéfice des habitants et ainsi en attirer de nouveau (rénovation d’infrastructures, installation de crèches, construction de maison de santé, baisse des impôts locaux…).

Ces actions sont bien entendu le fruit de la volonté des élus qui choisissent de tirer parti d’un projet éolien pour donner de nouvelles perspectives à leur commune. Pour votre information, vous trouverez joint à ce mail, un livret intitulé « parole d’élus » qui donne différents exemples de communes ayant tiré parti de projets éoliens pour accélérer des investissements locaux au bénéfice du territoire. Enfin, concernant le sujet des prix de l’immobilier, nous rappelons en page 9 de notre premier bilan de concertation les conclusions d’une étude de l’ADEME (datée de mai 2022) estimant que les projets éoliens ont peu d’impact sur le prix du foncier, –1.5 % en moyenne pour les ventes dans un rayon de 5 km autour d’un parc éolien et que les projets éoliens peuvent, au contraire et effectivement, apporter un nouveau dynamisme au territoire. Si vous souhaitez consulter cette étude, vous la trouverez en téléchargement libre au lien suivant : https://librairie.ademe.fr/energies-renouvelables-reseaux-et-stockage/5610-eoliennes-et-immobilier.html

Notre commentaire 8 :

Pour une fois Solvéo répond complètement à la question…mais c’est faux…

Ce n’est quand même pas de chance, pour une fois qu’ils acceptent de répondre à une question, ils racontent n’importe quoi.

Comme nous l’avons indiqué dans nos articles https://www.mauxdecolere.com/ifer-tfpb-les-promesses-qui-ne-pourront-jamais-etre-tenues-du-reve-a-la-realite/

et https://www.mauxdecolere.com/la-verite-sur-lifer-et-les-non-dits-de-solveo/, la manne financière promise par Solvéo pour les communes n’existe purement et simplement pas.

Quant à l’étude citée par Solvéo , celle-ci a été réalisée par le cabinet de conseil IAC Partners dont les clients sont, entre autres, les promoteurs éoliens et les fabricants d’éoliennes…

Nous ne remettons pas en cause l’étude en elle-même dont les chiffres sont probablement justes, mais ils sont manipulés. Ils donnent le résultat de 1,5% de perte de valeur pour les biens situés de 500 m à 5 km d’une éolienne. Or il est bien évident que la baisse de valeur sera bien supérieure pour une maison située à 500 m d’une éolienne que pour une maison située à 5 km !!

D’ailleurs, dans leur étude, ce graphique montre que la baisse de valeur d’un bien à 500 m    d’une éolienne est plus de l’ordre de 7,5% et non 1,5%.

Nous donner le chiffre de 1,5 % est un mensonge (pur et simple) par omission, car il aurait fallu préciser qu’il s’agissait d’une moyenne des pertes constatées entre celles constatées à 500 m jusqu’à celles à 5 km, en indiquant toutes les pertes entre 500 m et 5 km

sans compter que cette étude s’est bien évidemment concentrée sur des territoires où la demande immobilière est particulièrement forte.

Il y a deux règles de bon sens qui s’appliquent de manière universelle : il faut comparer ce qui est réellement comparable et ne pas tirer d’un cas particulier, une règle générale.

Le territoire de Maux et ses alentours n’ont rien à voir avec celui qui a servi à l’étude de l’ADEME.

De plus cette étude a été réalisée en prenant en compte des éoliennes de “petite” taille et non pas des monstres de 240 m de haut que Solvéo a la prétention de nous imposer…

Question 9 :

À quoi pense SOLVÉO en écrivant : « Accélérer des investissements locaux avec un projet éolien » ?

À d’autres parcs éoliens à proximité pour fournir de l’électricité à des villes importantes, mais éloignées ou à de gros centres industriels eux aussi éloignés, la région de Maux étant majoritairement une zone d’élevage, éloignée des grands centres de décision ?

Réponse 9 :

Pour ce qui concerne le sujet de la production d’électricité que vous mentionnez, il est en effet important de rappeler qu’un parc éolien produit une électricité 100 % renouvelable, localement, conférant ainsi au territoire un gage d’indépendance énergétique et un levier pour réussir la transition énergétique nécessaire de notre société.

Notre commentaire 9 :

Solvéo nous annonce fièrement que la production électrique via leurs éoliennes nous donnera localement une indépendance énergétique, même donc semble-t-il pendant les absences de vent qui sont particulièrement nombreuses dans notre région…

C’est terrifiant de voir à quel point une société comme Solvéo ne maitrise pas le sujet de la distribution de l’électricité.

Avec le marché électrique européen, chaque électron produit par une centrale est mis dans un “pot commun” européen. Ainsi les électrons qui circulent dans votre lampe peuvent venir aussi bien d’une centrale nucléaire en France que d’une centrale à charbon en Allemagne. Ce sont les « flux physiques”.

Question 10 :

Avez-vous un plan d’action pour le démantèlement des socles lorsque les éoliennes auront atteint la fin de leur cycle d’utilisation, car nous n’avons pour l’instant aucune garantie. La société Solvéo s’engage-t-elle à extraire du sol dans 40 ans les milliers de mètres cubes de béton qui auront servi à ces fondations ?

Réponse 10 :

Le texte de loi fait effectivement mention d’une dérogation pour une partie des fondations : « Par dérogation, la partie inférieure des fondations peut être maintenue dans le sol sur la base d’une étude adressée au préfet et ayant été acceptée par ce dernier démontrant que le bilan environnemental du décaissement total est défavorable ».

D’une part, à notre connaissance, il n’existe aucune étude montrant un bilan environnemental défavorable du démantèlement intégral. D’autre part, le béton étant recyclable à 100%, il est concassé puis est revendu à des sociétés de génie civil, cela lui donne une valeur marchande qui participe à financer une partie des coûts du démantèlement (d’autres matériaux comme l’acier et le cuivre, eux aussi recyclables à 100% participent aussi à diminuer les coûts du démantèlement).

Par conséquent, Solvéo Énergies enlèvera bien l’intégralité de la fondation béton dans le cadre du démantèlement, dans le cas où le projet éolien envisagé à Maux serait autorisé, construit, puis exploité.

Notre commentaire 10 :

Par ce mail Solvéo s’engage à enlever (même s’ils ont revendu le parc comme ils l’ont déjà fait ?) l’intégralité des fondations en béton armé si le projet est construit et exploité. Que veulent-ils dire par « et exploité » ?

Il est à noter que Solvéo nous soutenait, il y a encore quelques mois, que la loi les obligeait à retirer l’ensemble des fondations, malgré nos avertissements à ce sujet dès février 2023 dans notre article : Quid des 1 500 tonnes de béton armé enfoui en terre au moment du démantèlement des éoliennes.

Pour conclure :

Nous notons que, dans la majorité des cas, Solvéo a esquivé systématiquement les questions gênantes et quand elle n’esquivait pas, elle répondait par des informations biaisées.

Il est également à noter qu’à chaque fois où l’on a demandé ses sources, Solvéo s’est bien gardée de répondre et si elle l’a fait exceptionnellement (IFER et TFPB), cela l’a été de manière totalement obscure, malgré comme nous le rappelions au tout début, leur engagement de transparence !!

Fichier PDF contenant les questions réponses