Il est dommage que le journal de l’Automne 2022 de M Patrice Joly, Territoires Nivernais, pas plus que la lettre d’information de Mme Nadia Sollogoub de décembre 2022, n’évoquent ni l’implantation d’éoliennes déjà réalisées, ni les projets en cours sur le territoire de la Nièvre, malgré tous les mails envoyés et les relances téléphoniques faites : PAS UN SEUL MOT !
Pourtant le sujet est d’importance et provoque des rejets systématiques de la très grande majorité des habitants directement concernés sauf bien sûr celle des propriétaires de parcelles (heureusement pas tous) sélectionnées par les promoteurs pour concrétiser leurs projets.
Il est incroyable qu’une infime minorité de la population puisse en acceptant des éoliennes sur leurs terrains, imposer aux habitants situés à proximité des nuisances importantes, bruit, effet stroboscopique, catastrophe écologique… sans que ces derniers en tirent la moindre contrepartie.
Dans sa lettre d’information, Mme Nadia Sollogoub s’émeut à très juste titre de « l’imprévisibilité de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) » du fait des baisses importantes généralement dues à des critères complexes liés à la population, au potentiel financier par habitant, à l’effort fiscal, à la situation dans la strate démographique…
Notre sénatrice aurait pu aussi utilement évoquer l’IFER éolienne, Imposition Forfaitaire des Entreprises de Réseaux, qui pour les communes est versée par le propriétaire du parc éolien se trouvant sur la commune (20% de la totalité, le reste allant à la communauté de commune, 50% et au département, 30%).
Pour les petites communes, cette IFER est facialement un apport financier très loin d’être négligeable, ce que les promoteurs s’empressent de mettre en avant, en annonçant que l’argent va ruisseler (sic) sur la commune !
Ces promoteurs oublient de dire que l’état s’empresse de reprendre ce qui est ainsi donné, comme l’a indiqué très clairement le ministère de la transition écologique dans sa réponse à la question d’un sénateur (JO du sénat du 22/07/2021)
« Dans certains cas, cela a conduit à une baisse de la DGF (dotation globale de fonctionnement) de la commune à la hauteur du nouveau gain. Paradoxalement, cela n’a donc pas systématiquement conduit à une augmentation des revenus de la commune ».
Cette précision aurait donc pu être donnée utilement dans cet article sur la DGF pour éviter que les promoteurs puissent faire miroiter un profit pour la commune et ses habitants qui au final, n’en est absolument pas un.
Parmi tous nos élus, seuls les maires concernés dans leur grande majorité s’opposent courageusement à ces promoteurs de parcs éoliens pour qui le bien-être des habitants est bien le dernier de leurs soucis.
Pourquoi ce silence assourdissant de ceux qui sont pourtant élus par ces maires dont il est question ?