Dans l’étude très récente et très complète faite pour l’implantation d’un poulailler industriel soumis à autorisation préfectorale à Saint-Péreuse, village immédiatement limitrophe de Maux, ce qui est dit sur le vent mérite d’être relevé (Page 51) :
Télécharger le rapport sur le site de la préfecture de la Nièvre.
Le rapport étant très lourd à charger, voici l’extrait en question :
« le secteur est peu venté avec moins de 1% des vents supérieurs à 8 m/S et 1/3 des vents inférieurs à 1,5 m/s »
Bien sûr en hauteur, à plus de 200 m, il y a un peu plus de vent, raison pour laquelle Solveo tente de nous imposer ses huit monstres, dans une concertation qui à peine démarrée est déjà biaisée, mais il y a un rapport plus que certain avec ce qui est constaté au sol.
Pour qu’une éolienne puisse simplement fonctionner, il faut que la vitesse du vent soit comprise entre 5. et 25 m/s (soit entre 20 et 90 km/h) .
Cette absence de vent est confirmée par ce qu’a dit récemment M Daniel Barnier, préfet de la Nièvre dans une interview au Journal du centre du 02/11/2022 :
« La Nièvre n’est clairement pas un territoire propice à un fort développement éolien, faute de vent »
Daniel Barnier, préfet de la Nièvre
Très curieusement toutes ces données particulièrement importantes n’apparaissent pas dans le document de concertation envoyé par mail à la mairie.
La logique industrielle de Solvéo mérite d’être vraiment expliquée, mais peut-elle l’être, parce que implanter des éoliennes pour que leurs pales restent immobiles la très grande majorité du temps, est pour le moins paradoxal…