Chers adhérents et sympathisants,
Comme je vous en ai déjà informé, au nom de notre association Maux de Colère, j’ai écrit récemment 2 fois aux représentants de Solvéo.
Je m’attendais à une réponse de leur part, compte tenu de leur engagement formel, écrit par eux seuls dans leurs dossiers de concertation de janvier et mars 2023, dossiers qui sont les mêmes, mais dont seules les dates diffèrent :
« LES ENGAGEMENTS DU MAÎTRE D’OUVRAGE
Dans le cadre de la concertation préalable, SOLVÉO Énergies s’engage à :
■ Fournir dans la transparence toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension du projet par le public, en produisant des documents intelligibles et accessibles à toute personne non spécialiste du sujet ;
■ Répondre à toutes les questions qui lui seront posées par le public ;
■ Analyser l’ensemble des avis, commentaires et propositions formulées lors des temps d’échange et dans les registres papier ;
■ Rédiger un bilan de la concertation mis à disposition du public. »
1/ la première fois, le 22 juillet, je leur ai envoyé 11 questions très précises pour avoir la confirmation de leur part que ce qui était indiqué sur le site Maux de Colère, était exact, toutes les affirmations étant documentées à partir de données fiscales tirées du CGI (Code Général des Impôts), des derniers textes de loi sur le sujet ou de réponses ministérielles récentes à des questions de sénateurs, en prenant le soin à chaque fois de préciser la source :
https://www.mauxdecolere.com/des-questions-a-Solvéo-reussiront-ils-a-nous-repondre/
Pourquoi avoir agi ainsi ?
Parce que dans leur unique bilan de concertation d’avril 2023, Solvéo s’est permis d’écrire sans avoir produit le moindre début de preuve :
→ page 7 : « Il est à noter que SOLVÉO Énergies a signalé auprès de l’association que son site internet comporte plusieurs erreurs distillées ainsi que certaines contre-vérités (fausses citations de SOLVÉO Énergies par exemple) ».
Et pour encore mieux enfoncer le clou, toujours dans le même document :
→ page 11 : « Il est à noter que SOLVÉO Énergies a signalé auprès de l’association que son site internet comporte plusieurs erreurs distillées ainsi que certaines contre-vérités (fausses citations de SOLVÉO Énergies par exemple) ».
Toujours pas de réponse près de 2 mois plus tard, ni de M Maxence Grassart (m.grassart@Solvéo-energies.com), ni de M Emmanuel Vaille (e.vaille@Solvéo-energies.com), tous les deux destinataires du mail du 22 juillet.
2/ la deuxième fois, le 4 août, je leur ai signifié que toutes leurs réponses faites aux habitants de Maux qui avaient pris la peine de les interroger séparément par mail, étaient plus qu’insuffisantes parce que soit très largement incomplètes, soit ne répondant en rien à la question posée :
Toujours pas de réponse à ce jour, ni de M Jean-Marc Mateos y Jara, le président de Solvéo et de plus de 40 autres sociétés (jm.mateos@Solvéo-energies.com), ni de MM Grassart et Vaille.
Nous allons désormais très largement communiquer bien au-delà de Maux et de ses communes limitrophes pour faire connaître les agissements inqualifiables de Solvéo :
- En mars 2023, Solvéo a mené une « concertation » qui n’en a que le nom avec la population de Maux, sans même faire semblant d’y associer les communes limitrophes.
Ce que Solvéo ose sans aucune pudeur, qualifier de « concertation préalable » (voir les engagements du maître d’ouvrage rappelés en début de ce mail), est en effet loin d’en être une car mise en place bien après (et non bien avant, comme pourrait le suggérer faussement le mot « préalable ») que toutes les signatures des promesses de baux emphytéotiques avec quelques agriculteurs aient été recueillies par Solvéo dans le courant du 3e trimestre 2022, liant ces quelques agriculteurs au seul bon vouloir de Solvéo pour les 7, voire les 12 années à venir :
https://www.mauxdecolere.com/wp-content/uploads/2023/01/Solvéo-emphyteotique.pdf
(Cf article 3, page 4/32)
Solvéo non contente de mettre ainsi la population devant le fait accompli, est absolument incapable de lui dire la simple vérité sur ce qui l’attend à terme si ces éoliennes voient le jour : mensonges à répétition par omissions volontaires ou refus de répondre aux questions légitimes des habitants inquiets à juste titre sur le possible devenir de leur cadre de vie.